C’est le nombre de risques climatiques répertoriés par le premier rapport sur l’évaluation des risques climatiques en Europe présenté le 11 mars par l’Agence européenne de l’environnement. Sur ces 36 risques répartis en 5 grands domaines (écosystèmes, alimentation, santé, infrastructures, économie et finance), 21 nécessiteraient des actions immédiates pour tenter d’y remédier et 8 des actions en urgence. Pour cela, il faudrait des politiques bien plus vigoureuses et une sensibilisation accrue des populations, ce qui est encore loin d’être le cas. Une situation très dommageable alors que Vieux Continent s’avère celui qui se réchauffe le plus rapidement. Le sud de l’Europe est particulièrement exposé (sécheresse, incendies et mégafeux, pénurie d’eau affectant la production agricole, vague de chaleur menaçant les plus fragiles et rendant très difficile le travail en extérieur ), tout comme l’ensemble des zones côtières à faible altitude (inondations, érosion du trait de côte, salinisation des nappes phréatiques et des zones de culture).