Dans les temps incertains que nous vivons, il convient de mobiliser toutes les forces de l’entreprise, au premier desquelles figurent les Ressources Humaines. Au niveau de notre pays, nous ressentons le besoin de réfléchir au « Capital Humain » pour mieux y investir et préparer ainsi le personnel de demain !
Car en amont de la plupart de nos problèmes économiques, éducatifs et sociaux, nous retrouvons un déficit de développement de compétences humaines ; le savoir-être, le savoir-faire, le savoir apprendre. Des conséquences massives découlent de ce retard de la France et y compris en terme de productivité…
Pour ce qui concerne la réussite scolaire, l’inégalité, l’éducation environnementale, l’employabilité, l’innovation et la transformation des organisations, nous sommes inquiets pour le devenir de notre économie et nos entreprises.
Nous ignorons quels seront les métiers du futur, mais nous savons quelles qualités de caractère ils solliciteront. Le temps n’est plus seulement aux diagnostics mais aux solutions fondées sur des données probantes.
Lorsque l’on côtoie les professionnels de l’éducation et de la formation, nous constatons de plus en plus qu’ils inventent des moyens de développer ces compétences qui s’acquièrent par l’expérience, plus qu’elles ne s’enseignent. A travers des pédagogies actives et concrètes et des « démarches expérientielles », ces types de techniques de formation font progresser les personnes en acquisition de compétences.
En entreprise, nous vivons au contact de nouveaux collaborateurs qui se forment en permanence, avec les techniques « expérientielles », faisant appel au sens, sollicitant toute la personnes, nous disposons d’outils puissants et efficaces. Toute la question réside dans l’employabilité des jeunes ou moins jeunes et dans le développement de leur mentalité positive. Nous devons nous préoccuper du « Potentiel » de chacun de nos collaborateurs ; c’est aussi une démarche de progrès, orientée vers l’avenir…
Toutes ces réflexions portent en fait sur le développement des compétences humaines en plus de savoir-faire technique. Lorsque l’on parle de « retard » français, il nous semble que c’est principalement de cela dont on parle…
Le premier problème économique de la France, c’est l’éducation et la formation. L’investissement dans le « Capital Humain » n’est pas à la hauteur ; des économistes ont démontré que chaque euro dépensé dans un dispositif renforçant les compétences socio-comportementales à l’age de 8 ans, génère un bénéfice de deux euros pour le contribuable !
Il serait temps d’avancer sur ce sujet essentiel et ressenti au niveau de chaque entreprise quelle que soit sa taille et son niveau de développement.